Une circulaire a été publiée le 13 janvier, par les ministres de la culture, de la transition écologique et de la cohésion des territoires, et de la transition énergétique.
Objectif : contribuer au développement de l’énergie photovoltaïque tout en garantissant la préservation du patrimoine.
Pour les services instructeurs : permettre une étude cohérente des demandes sur l’ensemble du territoire.
En résumé :
· doit être encouragée l’implantation des panneaux solaires dans les zones logistiques, les zones d’activités et les zones industrielles, sur les parkings (au sol ou en toiture), hangars, grandes surfaces commerciales, bâtiments couverts en terrasse, délaissés et terrains abandonnés et infrastructures autoroutières ;
· doit être encouragée l’implantation de panneaux solaires sur les toitures des bâtiments construits après la Seconde Guerre mondiale (en particulier à partir de 1948) non protégés au titre des monuments historiques, en veillant à leur bonne intégration architecturale et paysagère ;
· les projets d’implantation de panneaux solaires sur les bâtiments anciens (construits avant 1948) pourront être acceptés dans les sites patrimoniaux remarquables et les abords de monuments historiques s’ils sont compatibles avec la conservation et la mise en valeur du patrimoine et du paysage et s’ils ne sont pas proscrits par le règlement du site patrimonial remarquable. Ces projets pourront faire l’objet de prescriptions pour garantir leur bonne intégration architecturale et paysagère.
De plus, l’implantation des panneaux solaires devra être prévue et encadrée dans les nouveaux règlements des sites patrimoniaux remarquables : Plans de Sauvegarde et de Mise en Valeur (PSMV) et Plans de Valorisation de l’Architecture et du Patrimoine (PVAP), lors de leur élaboration ou de leur révision.
L’implantation de panneaux solaires (au sol ou en toiture) est, de manière générale, à éviter sur les monuments historiques classés ou inscrits. Cependant, le gouvernement a mis en place une prime spécifique pour favoriser le développement de dispositifs de production d’énergie photovoltaïque qui peuvent s’intégrer au bâti de façon harmonieuse (en particulier des tuiles solaires) dans les dispositifs de soutien.
Crédit photo Le Parisien
La circulaire précise cependant que des exceptions sont possibles, justifiées par exemple par le caractère discret du lieu d’implantation ou par la nature technique des bâtiments considérés. Des implantations ne portant aucune atteinte au monument pourront également être proposées pour des installations au sol.
Source CAUE – circulaire NOR : MICA2300974C Numéro interne : MC/SG/MPDOC/2022-035
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